Faisant partie des meilleurs humoristes de Cte dIvoire, Jol ric NGadi, plus connu sous le nom artistique Jol, va remonter sur scne au Palais de la culture de Treichville, le 29 aot prochain, pour son 2me One man show, On est dj n . Dans cet entretien, il explique les raisons de son come-back scnique deux ans aprs son premier spectacle.
Le 29 août prochain, vous serez du côté du Palais de la culture de Treichville. Peut-t-on en savoir davantage ?
La première chose à savoir c’est que c’est le spectacle aura deux représentations le même jour. L’une à 15 heures et l’autre à 20 heures. On connait la plume de Joël, portée directement sur la société. C’est de la satire. Je reviens sur scène après cinq années d’absence. Je me suis donné le temps d’écrire.
Pourquoi le titre « On est déjà né » ?
On doit comprendre cela par les situations de vie que nous vivons. Face à l’adversité, cette phrase-là revient. Pour l’Ivoirien lambda, quand quelque chose arrive et que nous sommes obligés de le faire, nous aimons dire : « On est déjà né ». C’est donc un constat qui m’a amené à choisir ce thème pour mon One man show.
Qu’est ce qui a motivé votre retour sur scène deux ans après votre dernier One man show, « Moi, Monsieur » ?
Il n’y a pas que moi seul. Nous sommes plusieurs à revenir sur scène. Nous avons vécu une bonne période sans spectacles et il était important de renouer avec notre public. La Covid-19 nous a empêché de faire notre travail pendant pratiquement deux ans.
Très bon chanteur, avec des cordes vocales puissantes. Aujourd’hui, pouvons-nous dire que l’humour à pris le dessus sur la musique ?
Plus ou moins. Mais j’essaye tant bien que mal d’allier les deux. Au départ j’ai commencé en tant que chanteur, mais cela n’a pas eu l’effet escompté. C’est lorsque mon humour a été présenté aux Ivoiriens que les choses se sont décantées. Donc, au fur et à mesure, je fais revenir la musique dans mes prestations. Pour mon spectacle du 29 août prochain, il y en aura.
Aujourd’hui, quel est votre regard sur l’humour en Côte d’Ivoire ?
Cela évolue très bien. Avant, on partait sur des scénettes, mais maintenant il y a beaucoup plus d’écriture, il y a des thématiques qui sont beaucoup plus développées. Et il y a surtout beaucoup plus de professionnalisme.
Interview réalisée par Anthony NIAMKE