En attendant les Jeux de la Francophonie, le Palais de la culture de Treichville continue de servir des spectacles aux Abidjanais. Réhabilité en 2015, ce sanctuaire de la culture continue de faire la fierté de la Côte d’Ivoire.
Bâti sur une superficie d’environ 13 000 m2 et financé par la République populaire de Chine pour un coût de 21 milliards de francs CFA, entre 1996 et 1999, le Palais de la culture Bernard Binlin Diadié d’Abidjan (BBDA) a connu un exercice 2016 faste, selon son directeur général, Dodo Koné. Depuis sa réhabilitation pour 24 milliards de francs CFA, après avoir subi les affres de la crise post-électorale de 2011, il s’est imposé comme le temple de la promotion de la culture ivoirienne et d’ailleurs. Et pour cause, la qualité des équipements des deux salles de 500 et 1 000 places et du théâtre à ciel ouvert de 2 500 places (système de son et lumières) a permis aux artistes et promoteurs d’y organiser de beaux spectacles.
Objectif autonomie C’est en tout 171 activités qui se sont déroulées dans ce sanctuaire de la culture au cours de l’année écoulée, permettant de dégager un chiffre d’affaires de 400 millions de francs CFA. Selon le directeur général, en poste depuis 2011, le Palais de la culture, quasi-autonome, s’est fixé un objectif de 500 millions de francs CFA de pour 2017 afin de pouvoir se passer des subventions de l’État. Au-delà des chiffres, le « Palais » respire « la grande forme » et reste toujours l’adresse par excellence de la culture.
Nouveau challenge Avec les Jeux de la Francophonie qui se tiendront en juillet prochain à Abidjan, cette infrastructure située dans la commune de Treichville sera le principal site à abriter les activités relevant des arts de la scène et bien d’autres compétitions. Un privilège qu’il partagera avec l’Institut français d’Abidjan et l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC). D’ailleurs, des travaux d’optimisation de certains équipements du Palais de la culture, notamment les salles de spectacles, sont en cours et seront bientôt terminés.
Anthony Niamké