Après son succès lors des éditions 2011 et 2015 du Festival international des films de court métrage Clap Ivoire, la Côte d’Ivoire compte rempiler pour la 17è édition prévue du 7 au 10 septembre prochain.
Seize jeunes réalisateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) seront en compétition du 7 au 10 septembre dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Venus de huit pays : Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo, ils devront confronter leurs talents pour espérer décrocher le grand prix Kodjo Ébouclé. Il s’agit, selon François Yao le Directeur général de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI), structure organisatrice de l’évènement, « de promouvoir les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, de déceler des talents, de développer l’esprit de créativité et d’amener les jeunes à se familiariser avec les techniques nouvelles de l’audiovisuel ». Ce sera également un cadre d’échanges et de rencontres entre les professionnels et jeunes du secteur de l’audiovisuel et du cinéma autour de la promotion de l’intégration culturelle sous-régionale.
Le cinéma ivoirien en embuscade Pour les Ivoiriennes en compétition, Mariam Doumbouya et Malika Kayaye, un seul objectif : être au sommet du podium du grand prix Kodjo Ébouclé, qui offre une enveloppe de cinq millions de francs CFA au vainqueur dans les catégories fiction ou documentaire. Pour y parvenir, elles devront se soumettre au crible du jury, qui aura à départager 16 films, 8 de fiction et 8 documentaires, d’une durée de 13 minutes chacun. À défaut, elles devront se contenter des prix spéciaux : Celui du meilleur scénario, de la meilleure interprétation masculine et féminine, du meilleur son ou encore du 1er prix de l’Uemoa du meilleur film documentaire, de fiction, ou le prix de l’intégration africaine. Pour succéder au Togolais Maxime Kossivi Tchincoun, vainqueur de l’édition 2016, avec son film « Pile à l’heure », l’Ivoirienne Mariam Doumbouya conte l’histoire de Zoko, un jeune ouvrier convaincu par un tradipraticien des prouesses d’un produit appelé « Pile à l’heure », pouvant l’aider dans ses ébats avec Bijou, une jeune fille qu’il convoite. Malheureusement, et comme c’est le cas le plus souvent dans ce genre de situation, il ne respectera pas la dose prescrite et se retrouvera en mauvaise posture face à sa dulcinée. Quant à la production de Malika Kayaye, un film documentaire intitulé « Lié à la vie », elle parle de Rufin Lobe, un jeune que le décès de ses parents a malheureusement conduit au vagabondage puis à la rue.
Anthony NIAMKE