Mise en stand-by du fait de la crise de la Covid-19, la plateforme d’expression de la beauté africaine, le concours Awoulaba, repart de plus belle en cette année 2021. Les présélections s’ouvrent le 20 mars prochain pour cette édition, sur le thème « Pandémie de la Covid-19 ».
Qui succédera à Josée Carine Yomb, Awoulaba 2019 ? La réponse sera donnée le 31 juillet 2021 au Palais de la culture Bernard Dadié de Treichville. Pour cause de pandémie mondiale, la lauréate de l’édition 2019 du concours de valorisation de la beauté africaine n’a pas pu transmettre sa couronne à celle qui devait lui succéder en 2020. Finalement, elle pourra le faire cette année, grâce au Comité Awoulaba Côte d’Ivoire (CACI) qui s’est doté de pas mal de moyens pour relancer cette compétition de beauté « culturelle » qui veut favoriser la mise en valeur physique et morale des femmes rondes d’origine africaine.
Come-back « Pandémie de la Covid-19 », telle est la thématique sur laquelle se déroulera l’édition 2021 du concours Awoulaba, avec pour angle de tir la promotion du pagne tissé. Selon la Présidente du CACI, Geneviève Danho, les présélections démarrent le 20 mars pour prendre fin le 10 juillet 2021. La caravane du CACI sillonnera quinze localités afin de choisir les reines de la beauté africaine. Puis elles s’affronteront le 31 juillet prochain au cours de la grande finale au Palais de la Culture de Treichville. Pour les présélections dans la ville d’Abidjan, ce seront les communes de Marcory, d’Adjamé, du Plateau, de Cocody, de Koumassi et de Port-Bouët qui seront visitées. Quant aux régions, ce seront l’Iffou, le Gôh, les Grands Ponts, le Bélier, le Sud-Comoé, le Lôh-Djiboua, le Haut-Sassandra, le Guémon et le Gbêkê. « Cette édition, qui s’annonce sous des auspices inclusifs de notre diversité culturelle et ethnique, sera le lieu, une fois de plus, pour le Comité Awoulaba Côte d’Ivoire de faire la promotion de nos valeurs culturelles et traditionnelles », affirme Geneviève Danho. Pour Anne Lemaistre, représentante du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, la plateforme de promotion de la beauté africaine qu’est le concours Awoulaba, en plus de valoriser la culture ivoirienne, instaure la cohésion sociale au sein des communautés. « Ces valeurs nous sont chères car elles répondent aux objectifs de l’UNESCO, qui encourage le dialogue interculturel et le rapprochement des peuples », estime-t-elle. Awoulaba 2021 est donc ouvert et les femmes ivoiriennes, en plus de leur beauté, sont invitées à faire valoir leur potentiel physique.
Anthony NIAMKE
JDF TV
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