Les métiers de l’artisanat en lien avec la beauté seront mis en avant à Abidjan en juin prochain, au cours du Salon international de la beauté d’Abidjan (SIBA). Une lucarne selon l’initiatrice, pour valoriser de nombreux métiers et spécialités.
Beauté, image, apparence. Derrière ces mots se cache bien souvent la quête de la séduction. Du coiffeur au maquilleur, en passant par l’esthéticien, nombreux sont les professionnels qui, par leur habileté manuelle et leur sens esthétique et artistique, y contribuent. La bijouterie, la coiffure, l’esthétisme, la couture, le maquillage, la poterie, la cordonnerie, etc. sont quelques métiers que compte l’artisanat. Ce secteur à lui tout seul représente 40% des emplois informels en Côte d’Ivoire et, selon le ministère ivoirien de l’Artisanat, 15% du Produit intérieur brut. C’est partant de ces statistiques que Mme Victoire Biegny a décidé d’initier la 1ère première édition du Salon international de la beauté d’Abidjan (SIBA), qui se tiendra du 9 au 11 juin 2020, en vue de faire la promotion de ces métiers, qui mettent évidence la beauté et l’art. « Chaque jour de la vie de chaque individu, la beauté occupe une place importante », indique-t-elle. Pour Mme Biegny, les artisans de la beauté mettent leur sens de l'esthétique et leur habileté manuelle au service du beau, en vue d’offrir le meilleur à leur clientèle, dans le strict respect des règles de l’art qui régissent ces professions artistiques.
Le beau au rendez-vous « L’artisanat de la beauté et la lutte contre pauvreté en Afrique », c’est le thème de cette première édition du SIBA. « Au regard des énormes bénéfices qui peuvent être tirés du secteur de la beauté dans d’autres pays, notamment en Asie et en Occident, il apparaît nécessaire pour nous de booster ce secteur en Afrique, plus précisément en Côte d’Ivoire », explique la Commissaire générale. Par ailleurs, le SIBA se veut également être une opportunité de promotion et de formation aux différents aspects de l’industrie de la beauté. Les acteurs souhaitent vivement avoir des retombées positives de ce salon, qui est la plateforme qui mettra en lumière leurs efforts et permettra aux populations de mieux les découvrir. Des expositions, des formations, des conférences et ateliers ainsi que des compétitions vont meubler les activités. Selon le Comité national pour la promotion des activités et professions esthétiques de Côte d’Ivoire (CONAPAPECI), qui pilote le projet, le secteur artisanal est important pour l’économie nationale et demeure un facteur de lutte contre le chômage, de reconversion et d’insertion professionnelle.
Anthony NIAMKE