Après « Shake your body » et « Apéritif Gnamakoudji », qui a atteint le million de visiteurs sur YouTube, Debordo Leekunfa vient de sortir « N’enfant gatêh ». La chanson est très appréciée des mélomanes, dont de nombreux enfants qui ne s’en passent plus.
L’ex-DJ ivoirien, Debordo, qui a le don de faire bouger les mélomanes, envoute désormais le public avec son titre fétiche « N’enfant gatêh ». Morceau bien élaboré, à la fois plaisant et dansant, il fait trémousser tout le monde dans les bars, maquis et autres espaces de distraction, avec des pas de danse défiant toute concurrence !
Assis dans un fauteuil, ou à même le sol, cette chanson fait son effet. Anniversaires, baptêmes, galas et mariages, plus aucune réception n’échappe aux sonorités du tube, car pour les férus de « l’enjâillement », plus question de fêter sans le dernier Debordo Leekunfa ! Chanson sans véritables paroles, mais impeccablement construite sur une floraison d’onomatopées agréables à l’oreille, « N’enfant gatêh », seul et unique morceau de l’album, ne finit pas de séduire grâce aux arrangements musicaux de Philippe Bebi.
On y retrouve un mélange de coupé décalé, d’Afro pop, et d’African électro, sonorités très en vogue sur le continent. Le clip de la chanson est contesté, en raison des images de filles aux formes généreuses, sanglées dans des robes courtes et moulantes, mais il traduit, selon ses auteurs, une volonté de célébrer la beauté.
Révélé auprès des mélomanes avec le titre « Kpangor », sur lequel son duo avec DJ Arafat s’est passé de commentaires, Debordo Leekunfa, ou encore le Wiz Agara, Tchokoroba, ou Ô Pa La Nation, mérite aujourd’hui un respect digne de son talent. Cet artiste aux multiples sobriquets, Bété, du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, se nomme à l’état civil Patrick Tangui Sery Digbeu. Depuis son apparition sur la scène musicale ivoirienne en 2007, il fait désormais partie des artistes coupé décalé les plus en vogue.
Fatou DIALLO