Ce samedi 13 août se tiendra au Palais de la culture de Treichville la finale de la 4ème édition du concours Awoulaba, un terme qui désigne la reine de beauté chez les Akan. Pour la valorisation des canons de beauté ivoiriens.
À 48 heures de la finale du concours célébrant la beauté de la femme ivoirienne qui, pour cette édition 2016, départagera 13 candidates, Jonas Lago, président d’honneur du Comité Awoulaba de Côte d’Ivoire (CACI), révèle que les tickets, vendus aux prix de 5 000 et 10 000 francs CFA, s’arrachent comme de petits pains. Pour lui, cela démontre l’engouement suscité par la compétition: « Même lors des présélections dans les différentes régions du pays, on a enregistré une forte mobilisation des populations ».
Les formes à l’honneur
À en croire le président du CACI, à côté du concours Miss Côte d’Ivoire, le concours Awoulaba, initié en 1987 par le journaliste radio Pol Dokui, suscite une attention toute particulière. Et cela au vu des critères qui portent sur les mensurations impressionnantes : une forte poitrine, une remarquable chute de reins, et surtout un postérieur galbé. Au final, la compétition met en avant une esthétique corporelle différente de celle qui prévaut pour les concours classiques de miss. Interrompu en 2007 pour manque de sponsors pendant la crise, ce concours a repris ses droits en 2012. Au Comité Awoulaba, on affirme que la 4ème édition se veut une réussite totale par rapport à 2015. Laëtitia Ines Kouakou, élue reine de beauté l’année dernière n’avait pas manqué de déclarer : « Je remercie le CACI pour ce concours qui met en valeur la femme ivoirienne ». La compétition bénéficie du soutien d’un grand nombre de partenaires et sponsors. Jusque là, les lauréates ont obtenu divers lots, dont notamment une enveloppe d’une valeur d’1,5 million de francs CFA offerte à la gagnante par la marraine de la cérémonie, et 1 million pour chacune des deux Saramans, les dauphines. Pour l’heure, on ne sait encore rien sur la nature des lots de l’édition 2016.
Anthony NIAMKÉ