Power and Law : Dénoncer les tares du droit

Power and Law est une nouvelle série panafricaine qui sera bientôt proposée aux cinéphiles ivoiriens. Une production répartie en quatre saisons et pilotée de main de maître par le réalisateur Lath M’Bro.

26 épisodes de 26 minutes par saison, c’est l’ambition du cinéaste ivoirien. Le premier clap est prévu pour le 15 avril au Cameroun. La série raconte l’histoire d’un riche cabinet familial d’avocats qui doit faire face aux conséquences des crimes sur lesquels il s’est construit, alors que l’une de ses héritières s’apprête à prendre sa direction. « La première saison sera tournée uniquement au Cameroun et les trois autres en Côte d’Ivoire, au Canada, au Gabon, en Afrique du Sud et en Guinée Équatoriale », confie le réalisateur, dont le surnom est « Joseph du Cinéma ». Engagée, « cette série va mettre en scène les tares du système africain en matière de droit et loi. Il y aura de belles scènes, de beaux paysages à découvrir, sans oublier l’intrigue, pleine de rebondissements », confie Lath M’Bro. On fera la connaissance d’Isaac Lowe, un riche et célèbre avocat spécialiste en droit des affaires, qui a gravi tous les échelons pour arriver au sommet de la vie sociale. « C’est le personnage principal, autour duquel tout tournera. Connu pour son charisme et sa verve tranchante, Issac suscite aussi bien l’admiration que la crainte chez ses adversaires et ennemis. Sa détermination à bâtir un empire indétrônable dans la sphère politico-judiciaire l’amènera à côtoyer les hommes et les femmes les plus puissants du pays, tant dans la haute société recommandable que dans les milieux mafieux les plus crapuleux ». La fortune et le succès du cabinet reposent sur des pots-de-vin, des falsifications de documents, des blanchiments d’argent, des fraudes fiscales et des trafics illicites de toutes sortes. « Il n’y a pas que Isaac Lowe. Bien évidemment, comme dans toute saga familiale, les cinéphiles découvriront aussi ses trois enfants, deux avocats spécialistes du droit des affaires et un troisième expert-comptable. Tous les trois, à l’image de leur père, traînent des vices plus ou moins graves », poursuit le réalisateur. Power and Law plongera les téléspectateurs dans un tourbillon de manigances d’une famille qui donne l’apparence de meilleure du monde. « Ce seront de grands moments de cinéma et nous avons mis les moyens qu’il faut pour cette série. Les cinéphiles ne seront pas déçus de cette production, dont le coût est de 200 millions de francs CFA », conclut le réalisateur.

Anthony NIAMKE

 
 
 
 
 
   

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