Engagé dans la promotion de la lecture depuis près d’un an, le collectif « Abidjan Lit », composé de cinq jeunes, vise à maintenir et accroitre l’amour du livre dans la vie des Ivoiriens.
« Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe », affirmait l’écrivain français Jules Renard. Et cette graine, le collectif « Abidjan Lit » veut la semer dans le quotidien de chaque Ivoirien. Edwige-Renée Dro, Sarah Mody, Laure Blédou, Sophia El Hajaj et Cyriac Gbogou, ces passionnés de lecture, se sont donc investis d’une mission, celle de donner l’amour de la lecture aux Ivoiriens. « C’est à la suite d’un festival littéraire à Kampala (Ouganda) et au fil de plusieurs discussions que notre collectif a vu le jour en septembre 2016 », nous révèle Edwige-Renée Dro.
Amour livresque Pour mener à bien la mission qu’ils se sont assignée, nos cinq passionnés de lecture ont initié, de façon bimestrielle, des rencontres littéraires appelées « Chapitre », suivies de débats autour d’un thème. Lors de ces réunions, toutes les couches socio-professionnelles sont invitées à partager gratuitement, dans une ambiance conviviale et fraternelle, des passages de certains auteurs ivoiriens, africains et du monde. « En plus des amoureux du livre, sont invitées des personnes qui affirment ne pas aimer la lecture », précise Edwige-Renée. Ils préparent actuellement la quatrième rencontre du genre, qui est prévue le 12 mai prochain, une nouvelle fois dans un lieu insolite d’Abidjan, mais encore à déterminer. Très actif sur les réseaux sociaux, le groupe enregistre environ 5 000 membres de divers horizons et de diverses nationalités, partageant la même passion et le même objectif, celui d’amener les uns et les autres à faire du livre leur compagnon. Les premiers résultats, satisfaisants, aiguisent déjà les appétits du collectif. Si bien que nos cinq littéraires projettent, d’ici la fin de l’année 2017, l’organisation d’un grand festival sur la littérature. Celui-ci devrait affirmer leur engagement effréné et booster la flamme de la lecture chez un public qu’ils espèrent plus grand.
Anthony NIAMKE