Le président de l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire et son équipe s’activent pour l’organisation des états généraux de l’Ujocci prévue les 13 et 14 juin prochains à Grand Bassam. Le 1er Vice-président de l’Ujocci, Fofana Ali, par ailleurs président du Comité d’organisation de ces assises, s'exprime sur cet évènement.
Nous sommes à une semaine des états généraux de l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) à Grand Bassam. Est-ce que tout est fin prêt pour la réussite de cette importante rencontre ?
Le Comité d’organisation que je dirige sous l’autorité du président de l’Ujocci, Philip Kla, est en train de tout mettre en œuvre pour la réussite de cette importante rencontre. Nous avons déjà le soutien de nos ministères de tutelles à savoir le ministère de la Culture et de la Francophonie et celui du ministère de la Communication et des Médias. Les états généraux sont d’ailleurs placés sous le Haut patronage du ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice et la présidence du ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré. L’Ujocci a aussi obtenu et validé la participation de deux personnalités qui prononceront deux importantes communications en marge de ces assises. Il s’agit d’Anne Lemaistre, Représentante Pays de l’Unesco à Abidjan. L’événement est d’ailleurs placé sous l’égide de l’organisation onusienne. Et du patron de presse Alafé Wakili, Directeur général de L’Intelligent d’Abidjan. Enfin, l’Ujocci vient de recevoir la confirmation de la participation de son parrain Hamed Koffi Zarour, président de «Agir pour la Côte d’Ivoire» et de notre marraine Mme Solange Fatima Mabri, présidente de la Fondation «Solidarité pour tous». Il faut également noter que depuis plus d’une semaine le président Philip Kla a entamé une tournée dans les rédactions pour mobiliser et sensibiliser les journalistes culturels et les patrons de presse. Des acteurs importants de l’industrie culturelle en Côte d’Ivoire, notamment le Directeur Général de Gaou Productions, Salif Traoré, le président de l’Assedi, Anges Félix N’Dakpri, les anciens présidents de l’UJOCCI, l’UNJCI….tous ont été mobilisés pour la réussite de cette activité. Le Comité d’organisation multiplie les allers et retours entre Abidjan et Grand Bassam afin que tout soit prêt pour accueillir les journalistes culturels et les invités de l’Ujocci.
Quels sont les enjeux de ces Etats généraux de l’Ujocci ?
Il faut savoir que la tenue des Etats généraux est une promesse de campagne du président Philip Kla. Jusqu’à la prise de fonction du nouveau président et de son Bureau, L’Ujocci était plongée dans une profonde léthargie. L’union n’existait plus que de nom et de nombreux confrères, journalistes culturels, ne se reconnaissaient plus en l’Ujocci. L’une des premières missions du nouveau Bureau a donc été de repositionner notre organisation et de rassembler tous les journalistes culturels. Aujourd’hui, l’Ujocci est de retour. Nous sommes présents partout où l’on parle de culture, des arts, du tourisme, de promotion du patrimoine, du cinéma etc. Nous bénéficions de nouveau de la confiance des institutions culturelles, des acteurs et des promoteurs culturels du pays. Le moment est donc venu de renforcer le programme pour lequel nous avons été élus à la tête de l’Ujocci. Et cela passe par des états généraux afin de passer au scanner toute la gouvernance de l’union, nos rapports avec les acteurs culturels, de débattre des questions de financement, de formation et de renforcement des capacités des journalistes culturels, de mettre en place un véritable Plan de solidarité en faveur des membres de l’Union, de définir un plan d’acquisition d’un nouveau siège etc. Les enjeux donc de ces Etats généraux sont multiples. Il nous faut réfléchir sur l’avenir de l’Ujocci, 22 ans après sa création et définir une feuille de route claire pour le Bureau actuel. Nos réflexions seront soutenues par les communications d’Anne Lemaistre, Représentante Pays de l’Unesco à Abidjan sur le thème : «Les Conventions culturelles de l’Unesco» afin de permettre à tous les journalistes culturels de s’approprier ces instruments internationaux de gouvernance culturelle et celle du journaliste Alafé Wakili sur le thème : «1997-2019, 22 ans après sa création, quel bilan pour l’Ujocci».
Quel est le programme complet de ces Etas généraux de l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire ?
Nous avons validé au niveau du Comité d’organisation un programme assez dense. Les participants auront droit à une conférence inaugurale et à une Session d’ouverture des travaux. Ensuite, plusieurs Commissions travailleront sous la direction du Comité d’organisation afin de faire des propositions sur toutes les questions de gouvernance de l’Ujocci et le champ d’intervention de l’Union. Toutes ces recommandations seront ensuite centralisées pour la définition d’une feuille de route pour le Bureau et un livre Blanc pour l’Ujocci. Nous invitons donc à la mobilisation de tous les journalistes culturels pour la réussite de ces assises.