L’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) a bouclé le week-end dernier ses premiers états généraux à Grand Bassam. Le président du Comité d’organisation, par ailleurs 1er Vice-président de l’Ujocci, Fofana Ali, revient sur les 15 résolutions des états généraux et la prochaine Assemblée générale extraordinaire de l’union.
Deux jours de travaux et 15 résolutions édictées par les journalistes culturels de Côte d’Ivoire pour redorer l’image de l’Ujocci. Les états généraux de votre union à Grand-Bassam n’ont pas été de tout repos ?
Il faut féliciter les journalistes culturels pour les efforts déployés pendant ces deux jours de travaux. Nous sommes restés souvent dans la salle au-delà de minuit, voire 1h du matin pour continuer les débats autour des onze (11) commissions mises en place par le Comité d’organisation. Les échanges ont été courtois et se sont déroulés dans le respect de nos textes et règlement intérieur. Au nom du président de l’Ujocci, Philip Kla, je tiens à féliciter tous les journalistes culturels qui ont participé à ces états généraux. Je renouvelle la gratitude de l’union aux partenaires que sont l’Unesco, le ministère de la Culture et de la Francophonie, le ministère de la Communication, au cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara à travers son Directeur de la Communication, à la Fondation Magic System, au Burida, à la direction de l’hôtel Wharf, au président du Comité scientifique de ces états généraux, à l’Association des éditeurs de Côte d’Ivoire (Assedi). J’associe à ces remerciements la marraine de l’Ujocci, Fatima Solange Mabri, l’invité d’honneur, Hamed Koffi Zarour et l’invité spécial, Dembélé Fausséni, Directeur général de la Rti, représenté par Cissé Khalid Bacongo.
Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Est-ce que les résolutions seront vraiment appliquées ?
Je peux vous assurer que le Bureau Exécutif est déterminé à ne pas laisser dans les tiroirs ces 15 résolutions fortes issues de ces états généraux. Pour cela, nous avons mis en place un Comité de suivi qui serra piloté par les deux rapporteurs des états généraux. Le président du Comité d’organisation que je suis complète, avec la journaliste Fatou Diallo, ce duo. L’Ujocci est allée plus loin. Après les états généraux, le président Philip Kla a demandé aux 11 commissions d’arrêter des mécanismes de suivi et d’évaluation de leurs propositions. Dans la foulée, un Comité scientifique a été mis en place avec un mandat précis dans le temps pour le toilettage des textes. Un autre Comité, celui des nouveaux médias, a également vu le jour afin de rattraper le retard de l’organisation sur la toile. Nous avons bien compris le message du président du Comité scientifique Alafé Wakili et je cite : «En termes de perspectives, il s’agira de poursuivre cette noble mission qui fut celle des aînés et des devanciers. Car l’identité d’un pays passe par son identité culturelle et l’idée d’une diplomatie culturelle s’impose partout». Je peux vous rassurer que le Bureau est déjà à la tâche pour l’organisation de l’Assemblée générale extraordinaire afin de permettre à l’ensemble des journalistes culturels de valider ces résolutions.
Plusieurs communications ont été prononcées en marge de ces états généraux. L’Unesco et le journaliste culturel et spécialiste en communication et médias, Guehi Christian Hervé ont fait de belles propositions aux journalistes culturels ?
Les journalistes culturels ont unanimement salué les communications de madame Anne Lemaistre, Représentante pays de l’Unesco et de sa collaboratrice, Mme Camara Maimouna sur les Alliances interethniques. La communication de notre confrère Guehi Christian Hervé sur la critique a également été très bien suivie par les journalistes. Nous allons consigner toutes ces communications dans un document. Grâce à notre partenaire Assedi, nous allons éditer le document. Enfin, tous les partenaires culturels et les organisations en charge de la culture recevront le livre des états généraux, seul document stratégique désormais de l’Ujocci.