Ce samedi 20 août, plusieurs mannequins présenteront des créations de stylistes, lors d’un défilé de mode au Palais de la culture. arrêt sur ce métier de mannequin, qui valorise la Côte d’Ivoire.
Parfois considérés comme des portemanteaux, les mannequins posent ou s’exposent pour valoriser l’industrie de la mode. À admirer leur prestance sur les podiums, beaucoup sont loin d’imaginer le travail abattu pour valoriser les créations des couturiers ivoiriens. De Gilles Touré à Pathé O, en passant par Ciss St Moïse, Miss Zahui, Eloi Sessou etc, doivent non seulement leur succès à leur propre talent, mais aussi aux mannequins qui les suivent dans leurs tournées. D’ailleurs, l’une des prestigieuses créations de Gilles Touré, la « Mariposa », présentée en 2013, a rencontré le succès dans la sous-région grâce à des mannequins comme Fate Touré.
Des mannequins expérimentés
À l’instar de certains grands noms du mannequinat ivoirien, comme Jean-Paul Daffot, ancien égérie de la marque Wrangler en Afrique, Fatim Sydney, Isabelle Béké, Line Jaber, Donald Daubard, qui ont déjà fait leurs preuves lors de nombreux défilés, ici et ailleurs, une nouvelle vague de top models made in Côte d’Ivoire tient la barre. Par exemple, Awa Sanoko, 21 ans, est depuis le 31 octobre 2015 le premier mannequin originaire d’Afrique à remporter le plus grand concours au monde, « Miss model of the world 2015 », organisé à Shenzhen, en Chine. Une distinction bien méritée, pour cette ancienne championne de natation (2009-2010), qui dénote de tout le professionnalisme du mannequinat ivoirien. S’il n’existe encore aucune école à Abidjan pour devenir mannequin, plusieurs agences, notamment « Forcom Models», s’occupent de la formation des jeunes désireux d’embrasser ce métier. Pour un défilé, un mannequin empocherait de 50 000 à 100 000 francs CFA. Les plus capés s’en sortent mieux, en dégotant des contrats juteux à l’international ou avec des entreprises de la place.
AnthonyNIAMKE