Environ 7 mois après le décès du réalisateur Kramo Lanciné Fadika, étalon d’or en 1981, les Ivoiriens se préparent à prendre part à la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 25 février au 4 mars prochain, au Burkina Faso.
Le 13 janvier dernier, le comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) procédait au dévoilement de la sélection officielle de la 28e édition de la biennale du cinéma africain. Ce sont au départ 1200 films qui ont été visionnés par le comité de sélection. 170 films ont été retenus et 35 pays représentés pour 11 catégories. Les films ivoiriens sélectionnés se classent dans les catégories suivantes : fiction long métrage (Xale, les blessures de l'enfance); documentaire long métrage (Je reste photographe); séries télévisées (Ici C Babi, Obatanga, Le Syndicat de Nouka et Un homme à marier); films d'animations (Impa le sang-mêlé et Kwaba) ; films des écoles (Sauvetage, Les adoratrices du Boson et Sur les traces de mes ancêtres). Depuis le réalisateur Kramo Lanciné Fadika, les Ivoiriens sont à la recherche d’un étalon d’or.
Statue
Décédé en juin 2017, Kramo Fadika s’est même vu décerner une statue en bronze à Ouagadougou. Qui pour reprendre le flambeau ? C’est dans cette optique que la ministre de la Culture et de la francophonie, Françoise Remarck, a reçu le 23 janvier, les 11 réalisateurs ivoiriens sélectionnés pour cette 28ème édition du FESPACO. « Vous faites rayonner le cinéma et l'audiovisuel ivoiriens. Vous faites la fierté de la Côte d'Ivoire (…) Nous avons souhaité vous mettre à l'honneur, afin de mieux vous accompagner à ce FESPACO 2023. Car le FESPACO est très important et nous devons vous accompagner », a indiqué la ministre à ses invités. Selon elle, l'industrie cinématographique est cette chaîne de valeur qui crée des emplois. Elle s'adresse, dit-elle, à la jeunesse, placée au cœur des priorités du Président de la République, qui a décrété 2023 année de la jeunesse. Jean-Jules Porquet, réalisateur de ''Un homme à marier '' a salué cette initiative d'accompagnement de la ministre Françoise Remarck. « Nous avons déjà bénéficié du soutien du ministère dans d'autres projets. Cela montre que la Côte d'Ivoire, notamment le ministère, s'intéresse à ce que nous faisons », a signifié Nameïta Touré, productrice de ''Je reste photographe ». Reste à espérer que les Ivoiriens décrochent des prix à ce festival.
Raphaël TANOH
JDF TV
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