« Gardien du feu » est le titre du dernier opus de Kajeem, dans les bacs ce jeudi 10 novembre 2016. valeur sûre du reggae ivoirien, il rompt le silence huit ans après son dernier album.
Après le succès en 2008 de « Qui a intérêt », sacré meilleur album reggae de Côte d’Ivoire cette année là, les mélomanes ivoiriens attendaient impatiemment la suite. Finalement, c’est au bout de huit longues années que Guillaume Konan, alias Kajeem, fait son retour à travers son huitième album, « Gardien du feu». Selon l’artiste, les quinze titres ont été concoctés en France, et enregistré dans les meilleures conditions, entre Abidjan et Marseille. Un retour tonitruant, que certains amoureux de la musique reggae n’ont pas hésité à désigner comme « le retour du fils de Jah ».
Engagé
« Cet album rend hommage à tous ceux qui, au quotidien, essaient de maintenir la flamme de l’espoir, de redonner le courage et la force à ceux qui veulent baisser les bras », explique le reggaeman. Pour lui, le feu reste un élément spirituel important pour la purification. À travers cet opus, comme dans ses précédents albums, l’artiste de 47 ans, né à Treichville, se veut un éveilleur de conscience. Avec des textes toujours aussi incisifs, il laisse libre cours à son verbe acéré, sur fond de guitares aux accents rock et aux couleurs africa ines.
Génération consciente
« Gardien du feu» passe ainsi en revue l’actualité du pays, parle de responsabilité et d’amour. « Cet album est une chronique de notre quotidien, c’est le reflet de ce que nous vivons dans la société. Il reste un condensé de ce que j’ai vu ces deux dernières années, ces derniers mois », a-t-il relevé. Pour Kajeem, engagé dans l’humanitaire, son dernier-né se veut le miroir d’une génération consciente et positive.
Anthony NIAMKÉ