Abidjan, vendredi 13 septembre 2025 – La salle Lougah François du Palais de la Culture de Treichville a vibré au rythme de la comédie musicale « Joseph, esclave du Dieu vivant ». Adaptée à partir de l’œuvre de la défunte épouse du chef du gouvernement, feue Irma Marthe Mambé, cette création puissante s’inspire du récit biblique de Joseph pour délivrer un message fort de foi, de résilience et de pardon.
Mise en scène par Assandé Fargas, la production a réuni sur scène une génération d’artistes talentueux, dont le doyen Bienvenu Neba, le vocaliste et parolier Bomou Mamadou, ainsi que plusieurs jeunes comédiens prometteurs. Ensemble, ils ont offert un spectacle lyrique captivant mêlant chants, danses et dialogues, porté par une mise en scène vibrante et spirituelle.
Au-delà du spectacle, cette comédie musicale a aussi été une tribune pour des guides religieux venus transmettre des messages de paix, d’unité et de réconciliation. Ces appels prennent une résonance particulière dans le contexte électoral ivoirien, à un mois du scrutin présidentiel.
Alors que la nation se prépare à choisir son futur dirigeant, ce spectacle a rappelé l’importance du pardon et du vivre-ensemble comme fondements d’une Côte d’Ivoire stable et unie.
Le Premier ministre Robert Beugré Mambé, présent à la représentation, a salué cette initiative culturelle, soulignant que la culture est un vecteur essentiel de cohésion sociale capable d’unir les Ivoiriens.
« Joseph, esclave du Dieu vivant » s’impose ainsi comme une œuvre d’exception, alliant tradition et modernité, et rappelant que face aux défis, la foi et la solidarité restent des forces indispensables pour bâtir l’avenir.
AK12