L’Italie joue gros ce vendredi 6 juin à Oslo. Face à une Norvège ambitieuse, emmenée par l’artilleur Erling Haaland, la Nazionale entame enfin sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026, après avoir manqué les deux dernières éditions.
Absents en Russie (2018) et au Qatar (2022), les Italiens, désormais dirigés par Luciano Spalletti, occupent l’avant-dernière place du groupe I avant même leur premier match, derrière la Moldavie. Une situation liée à leur exemption des deux premières journées, en raison de leur quart de finale de Ligue des Nations face à l’Allemagne (défaite 1-2, 3-3).
Pendant ce temps, la Norvège a démarré pied au plancher avec deux victoires éclatantes (5-0 contre la Moldavie, 4-2 face à Israël), ils s’offrent une avance confortable et une confiance retrouvée. Si elle s’impose à domicile contre l’Italie, elle pourrait compter jusqu’à neuf points d’avance sur l’un des favoris du groupe.
Luciano Spalletti reste néanmoins confiant : « Nous avons l’obligation morale de nous qualifier. Ce match est décisif pour notre avenir ». Mais l’inquiétude grandit en Italie. Le forfait de Francesco Acerbi, le coup de mou mental de certains cadres récemment humiliés en finale de Ligue des champions, et une défense affaiblie fragilisent la Nazionale. Alessandro Buongiorno est également absent, remplacé par Luca Ranieri, novice à ce niveau.
En face, la Norvège avance sereine. Haaland est en grande forme, Odegaard inspire, et Sorloth complète un trio offensif redoutable. L’entraîneur Stale Solbakken tempère « Ce sera un match équilibré. Mais chez nous, tout est possible. »
La route vers le Canada, le Mexique et les États-Unis passe par Oslo. Pour l’Italie, l’heure n’est plus aux calculs et c’est maintenant ou jamais.
Siondenin Yacouba Soro