Débutés le 21 juillet dernier, les Jeux de la Francophonie ont déjà permis de révéler un talent ivoirien en athlétisme. Peu connu du grand public, Cissé Gué se positionne déjà comme la figure montante de l’athlétisme ivoirien.
Peu connu du public ivoirien, mais bien intégré dans le milieu du sprint ivoirien, Arthur Cissé Gué vient de graver son nom dans la mémoire des populations ivoiriennes. Les 8è Jeux de la Francophonie lui ont été favorables en termes de notoriété, même si la médaille d’or tant convoitée par lui et par le public ivoirien lui aura échappé de quelques centièmes de seconde. 10’’34 contre 10’’33 pour le Seychellois Sicobo Dylan, qui s’est emparé de la médaille d’or au cours de la finale du 100 mètres le lundi 24 juillet.
Relève assurée A côté du taekwondo, qui continue de faire honneur à la Côte d’Ivoire à l’international, avec Cheick Cissé Sallah et sa compatriote Ruth Gbagbi, l’athlétisme est aussi depuis quelques années une discipline qui fait flotter le drapeau ivoirien et reste pourvoyeuse de médailles et de talents.
Et la relève semble bien être assurée pour les échéances à venir. A 21 ans, Arthur Cissé Gué a déjà un palmarès qui donne espoir. En 2015, à la Coupe d’Afrique Junior d’athlétisme, il termine à la 2ème place au 100m, alors qu’une année avant, en 2014, aux Championnats des juniors zone Afrique, il décrochait la première place.
Le 3 juin 2017, au cours de la 15ème édition du meeting Grand Prix CAA de Bamako, au stade Modibo Keita, l’Ivoirien s’est imposé sur 100 mètres en 10’’29, meilleure performance de l’épreuve, puis sur 200 mètres, en 20’’77.
Son chrono de 10’’22 lors de la demi-finale du 100m des Jeux de la Francophonie, le dimanche 23 juillet, lui a déjà valu le surnom de « Usain Bolt. » Et même s’il a manqué de peu la médaille d’or, pour avoir trébuché au départ, il demeure une valeur sûre du sprint ivoirien, tout comme son compatriote Aurel Tchan Bi Chan, arrivé en 5ème position en 10’’53 lors de cette finale du 100m. De quoi faire plaisir à l’ex-président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, Nicolas Débrimou, qui estime que son passage à la tête de cette discipline aura laissé de bonnes graines, notamment Athur Cissé Gué et Aurel Tchan Bi Chan, qui sont de purs produits de sa politique de formation lancée en 2012. Pour lui, ils constituent la relève et des héritiers dignes de confiance. D’autant que les Jeux Olympiques de Tokyo (Japon), en 2020, approchent à grands pas.
Anthony NIAMKE