Après une cuisante défaite face à San Francisco en finale des play-offs, James voit une nouvelle fois le titre de champion de NBA lui échapper. Son contrat avec Cleveland touchant à sa fin, « King James » pourrait bien partir relever un nouveau défi.
Le roi s'apprête-t-il à quitter son royaume ? La question est posée après la victoire des Golden State Warriors de San Francisco sur les Cavaliers de Cleveland (4 - 0). Un « sweep », une humiliation pour James, qui a joué les trois derniers matchs avec une main cassée. Depuis, l’avenir du King à Cleveland s’inscrit en pointillés. « Je ne sais absolument pas », a affirmé le numéro 23 en conférence de presse d'après-match. La décision du King s'appuiera aussi sa famille : « mes garçons (13 et 10 ans) étaient beaucoup plus jeunes il y a quatre ans (pour son retour en 2014). Il faut que je comprenne où ils en sont. Ma famille a une grande part dans ma carrière ».
Mais James a aussi soif de titres, et seul un changement de franchise pourra lui permettre de l’étancher. Laquelle pour mettre fin à l’hégémonie des Warriors ? Trois se sont manifestées : Los Angeles Lakers, Philadelphia Sixers et les Houston Rockets. La dernière semble être le choix le plus judicieux pour remonter sur le trône NBA. En y signant, James formerait un big three avec James Harden et Chris Paul, taillé pour rivaliser avec les All Stars de Golden State. Mais son arrivée lui enlèverait sa profondeur de banc et elle devrait de dégraisser pour financer l’énorme masse salariale du King. Deuxième option, les Lakers de Los Angeles, deuxième franchise la plus titrée de la NBA. Elle a pour elle le prestige et un glorieux passé, mais presque au crépuscule de sa carrière (33 ans), le natif d’Akron prendra-t-il le pari de signer dans une équipe sans stars, qui n’a plus disputé de play-offs depuis 2013 ? Dernière possibilité, les Philadelphia Sixers, qui offrent deux avantages au King. D’abord de rester dans la conférence Est et ensuite d’évoluer avec deux des meilleurs jeunes, Ben Simmons et Joël Embiid, qui ont une marge de progression énorme. Ils pourront mûrir à ses côtés et, pourquoi pas, décrocher un nouveau titre 35 ans après.
Boubacar Sidiki Haidara