Les huitièmes de finale de la CAN 2019 ont rendu leur verdict. Place désormais aux quarts de finale entre les huit équipes survivantes. Les Éléphants, qualifiés au dépend des Aigles du Mali, affronteront les Fennecs d’Algérie ce jeudi au stade de Suez.
La 32ème Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 se poursuit, avec son lot de surprises. Si de grandissimes favoris de cette compétition, notamment le Cameroun, champion en titre, l’Égypte (pays organisateur), le Maroc et le Ghana sont tombés en huitièmes de finale, la Côte d’Ivoire est encore les armes à la main, prête pour le reste de la bataille. Qualifiés pour les quarts de finale après avoir battu le Mali sur le score de 1 but à 0, les pachydermes ivoiriens s’apprêtent à affronter les Fennecs d’Algérie, ce jeudi 11 juillet au stade de Suez. Une équipe que la Côte d’Ivoire connaît très bien pour l’avoir affrontée par le passé. L’heure n’est plus à la rigolade, car c’est un gros choc entre deux poids lourds surfant sur des dynamiques différentes.
Objectif demi-finale « Les équipes magrébines ne sourient pas à la Côte d’Ivoire », entend-t-on souvent dans les discussions entre supporteurs. La preuve ? Jusque-là, la Côte d’Ivoire n’est pas parvenue à battre le Maroc. Est-ce notre bête noire ? Difficile de répondre à cette interrogation. Les statistiques entre les Éléphants et les Fennecs sont claires. Sur trois confrontations, la Côte d’Ivoire compte une victoire, l’Algérie une également, plus un match nul. Contre les hommes du sélectionneur Djamel Belmadi, les Éléphants devront sortir le grand jeu et produire une prestation autre que celle réalisée contre le Mali. L’Algérie, impériale face à la Guinée (3 - 0) en huitièmes de finale, part favorite, selon les observateurs. Avec quatre victoires, zéro but encaissé et neuf marqués dans cette compétition par une attaque de feu menée par Riyad Mahrez, le joueur de Manchester City, c’est un sérieux prétendant. Mais elle devra passer l’étape ivoirienne. Même si elle peine, elle a des atouts à ne pas négliger, surtout en attaque, avec Nicolas Pépé, Wilfried Zaha ou Jonathan Kodjia. « Si Ibrahim Kamara souhaite poursuivre la compétition, il devra remanier son milieu de terrain, qui n’a pas été convaincant, et travailler la récupération du ballon », conseille le spécialiste du football Patrick Juillard.
Anthony NIAMKE