La crise qui secoue l’Africa Sport d’Abidjan depuis plusieurs mois risque de lui couter cher. À seulement trois journées de la fin du championnat national de football, les Oyés se trouvent au bord de la zone de relégation.
L’Africa Sport d’Abidjan en Ligue 2 ivoirienne de football ? Difficile d’admettre cela pour l’un des clubs les mieux implantés dans les cœurs des supporters ivoiriens. Pour la saison 2018 – 2019, l’on n’est pourtant pas loin d’un tel scénario. La crise au niveau des dirigeants et entre dirigeants et joueurs n’est pas faite pour arranger les choses. Le club occupe aujourd’hui la 10ème place de la Ligue 1, à seulement trois journées de la tombée des rideaux sur la compétition. Les hommes de l’entraineur Almamy Diaby n’ont plus droit à l’erreur, au risque de sombrer dans les abysses de la Ligue 2.
Jouer le maintien « Je peux vous assurer que l’Africa Sport n’ira pas en Ligue 2. Nos derniers matchs, nous allons les jouer à fond », a déclaré le Président intérimaire des Vert et Rouge, Antoine Bahi. Confiant en son équipe, le nouvel homme fort de l’Africa s’emploie depuis sa prise de fonctions à booster le moral de ses joueurs. Le week-end dernier, alors qu’ils occupaient la 11ème place du championnat, ils ont pu venir à bout du Bouaké FC sur le score de 2 buts à 1. Une victoire qui redonne de l’espoir pour la suite. Cependant, lors de la 23ème journée de la Ligue 1, les hommes d’Antoine Bahi croiseront le fer avec leur plus grand rival, l’ASEC Mimosas d’Abidjan (5ème au classement avec 31 points). Une fin de saison assez difficile pour les Oyés, qui affronteront par la suite le deuxième du championnat lors de la 24ème journée, le FC San-Pedro (40 points). Pour la 25ème, ce sera le Racing club d’Abidjan (RCA), 3ème avec 36 points, avant de finir la saison face au WAC d’Adjamé (8ème avec 27 points). Même si, lors de la phase aller, les Oyés étaient venus à bout de ces trois équipes, l’enjeu cette fois-ci est plus grand. L’Africa aura en effet face à elle des équipes qui veulent maintenir leur place au classement. Et, le dos au mur, elle a une seule alternative : gagner.
Anthony NIAMKE