La Côte d’Ivoire sera du voyage de Nairobi (Kenya), en septembre prochain, pour le Championnat d’Afrique d’athlétisme des sourds. Les athlètes se préparent mais les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous.
Du 16 au 26 septembre prochain, la Côte d’Ivoire sera représentée par 10 de ses athlètes à Nairobi, au Kenya, pour le Championnat d’Afrique d’athlétisme des sourds. Une compétition qui fait la part belle aux personnes sourdes et malentendantes. C’est la Fédération des sports de sourds de Côte d’Ivoire (FSSCI) qui est en charge de ce secteur, qui comprend plusieurs disciplines, notamment le football, le hand-ball, le basket-ball, l’athlétisme, le tennis, les arts martiaux, le volley-ball et la natation. Cette fédération a à son actif, depuis sa création en 2005, plusieurs médailles glanées lors de rendez-vous internationaux. Et elle compte ne pas s’arrêter en si bon chemin. Le rendez-vous de Nairobi est qualificatif pour la Coupe du monde d’athlétisme qui aura lieu en 2020 en Corée du Sud.
Doutes À Nairobi, « notre objectif est de remporter des médailles pour assurer notre qualification pour la Coupe du monde de 2020. Nous voulons également faire honneur à notre pays en faisant flotter haut le drapeau ivoirien », confie à JDA le premier Vice-président de la FSSCI en charge de l’athlétisme, François de Paul Becky. Un beau challenge, qui risque cependant de ne pas être relevé si les athlètes ne bénéficient pas de la préparation adéquate. Selon le Vice-président, les dix athlètes, conduits par Patrick Amon, champion de Côte d’Ivoire au 100 et 200 m, ont besoin d’une mise au vert de deux semaines pour la préparation de l’équipe. La fédération n’a aucune autre ressource financière que la subvention du ministère des Sports, qui a été réduite à 2,5 millions de francs CFA par trimestre au lieu de 6,5 millions de francs auparavant. Pour le premier Vice-président de la FSSCI en charge de l’athlétisme, cette maigre enveloppe suffit juste à l’organisation de compétitions au plan local. Pour cette raison, il en appelle au ministère de tutelle pour une aide supplémentaire afin de permettre aux compétiteurs d’atteindre leur but. Pour la compétition à venir, la Côte d’Ivoire sera présente dans plusieurs épreuves, notamment les courses de vitesse, les courses de fond, le lancer de poids et le saut en longueur.
Anthony NIAMKE
JDF TV
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