Avec une épidémie de coronavirus en constante évolution et en pleine propagation aux États-Unis, les franchises de la NBA pourraient disputer des matchs à huis clos. Une alternative qui n’est pas du goût de plusieurs stars du basket américain, comme Lebron James.
Le coronavirus poursuit sa propagation à travers le monde et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Dans les pays touchés, des mesures draconiennes sont prises pour limiter la propagation. Pour le sport, qui occasionne les plus gros rassemblements, plusieurs pays ont décidé soit d’annuler certaines compétitions soit de les disputer à huis clos. En Italie, les matchs de Serie A se disputeront sans public. En Chine et au Japon, toutes les compétitions sportives ont été annulées. En Californie, les organisateurs ont décidé de reporter le tournoi de tennis d’Indian Wells. Même son de cloche à la NBA. La Ligue demande à ses 30 franchises de se préparer à l’éventualité de jouer des matchs à huis clos dans les jours à venir.
Menaces sur la NBA ? Douze morts ont été enregistrés aux États-Unis, dont 11 dans la seule région de Seattle (État de Washington) et plus de 200 cas ont été confirmés dans le pays. Des chiffres qui ont poussé les dirigeants de la NBA à prendre cette décision. Mais pour Lebron James, il n’en est pas question. « Si je vais sur le parquet et qu’il n’y a pas de spectateurs, je ne joue pas », lance-t-il. « Je n’ai jamais disputé de match sans spectateur depuis que j’ai commencé le basket. Ici, ce n’est pas l’Europe. En plus de jouer pour mes coéquipiers, je joue aussi pour le public ». Une décision qui pourrait également voir les recettes des clubs chuter, car la billetterie constitue une manne financière importantes pour ceux-ci. Pour l’heure, la NBA préfère ne pas s’attarder sur les caprices de certaines stars et choisit de rester focus sur ces mesures préventives. D’ailleurs, selon ESPN, toutes les équipes de la Ligue devront trouver un spécialiste des maladies infectieuses et créer un espace pour tester les cas suspects. Et recommander aux joueurs de faire des poings à poings plutôt que des « high-fives » (tapes de mains) avec les fans et d’éviter de prendre des stylos, des ballons et des maillots pour les signer.
Anthony NIAMKE