L’ex Président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anoma, vient d’obtenir le parrainage de la Maison de verre pour le poste de Président de la Confédération africaine de football (CAF). Il revient donc à la charge après la mésaventure qu’il a connue en 2013.
La Fédération ivoirienne de football (FIF), dans un communiqué publié il y a quelques jours, a indiqué avoir accordé son parrainage à la candidature de Jacques Anoma, ancien Président de la FIF, au poste de Président de la Confédération africaine de football. La date de clôture du dépôt des dossiers arrive bientôt à échéance. Pour l’actuel Médiateur des Présidents de la CAF et de la Fédération internationale de football Association (FIFA), cette deuxième candidature au fauteuil de Président de la faîtière du football africain est un appel au développement et à la sauvegarde de ce sport. En 2013, Jacques Anoma s’était vu priver du droit de défier le Camerounais Issa Hayatou par une disposition des conditions d’éligibilité. Il avait saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), mais avait été débouté. La conséquence de cela fut son éviction du Comité exécutif de la FIFA en 2015.
Incertitudes C’est avec l’élection du Malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF, en 2017, que Jacques Anoma sera réintégré dans les instances du football international. Connu comme ami de longue date et collaborateur du Malgache, sa candidature pourrait susciter de vifs commentaires au sein de la sphère footballistique africaine. Pourtant, certaines sources affirmaient que M. Anoma ne serait candidat qu’en cas de retrait d’Ahmad Ahmad. Cependant, avec la confirmation par le Malgache depuis quelques semaines qu’il briguerait un nouveau mandat, les choses pourraient se compliquer pour l’ex Pprésident de la FIF. Ayant le soutien de presque la totalité des présidents de fédérations du continent, Ahmad Ahmad est bien parti pour rester encore quatre années à la tête de la CAF. Mais il pourrait se retrouver dans l’obligation de retirer sa candidature, car il pourrait être frappé par une sanction de la FIFA pour avoir enfreint divers codes d’éthique de la faîtière mondiale du football. Cette situation pourrait aussi amener les présidents des six conseils des associations africaines de football à reconsidérer leur position et ainsi permettre à l’Ivoirien d’accéder au fauteuil de Président de la CAF.
Anthony NIAMKE