Arrivé en provenance de Lille (France) pour 80 millions d’euros en 2019, l’ailier ivoirien Nicolas Pépé, n’a toujours pas réussi à s’imposer chez les Gunners d’Arsenal. L’ancien Lillois ne répond pas aux attentes, à tel point que ses dirigeants envisagent déjà de le vendre.
L’international ivoirien Nicolas Pépé a du mal à séduire les dirigeants d’Arsenal, en Premier League anglaise de football. Depuis son transfert de Lille en 2019, qui a coûté la bagatelle somme de 80 millions d’euros, faisant de lui le joueur africain le plus cher de l’histoire, les choses semblent de plus en plus difficiles pour l’Ivoirien. Avec des statistiques pas très reluisantes. En une cinquantaine de matchs disputés, il n’a pu marquer que 12 buts toutes compétitions confondues cette saison. Le joueur de 25 ans peine à satisfaire son club, qui attendait beaucoup de lui depuis qu’il a posé ses valises dans ce quartier de Londres. Exaspérée par la situation, la direction d’Arsenal compte passer à une autre étape : le vendre à un bon prix pour récupérer son argent.
Désillusion ? Les dirigeants du club londonien avaient placé beaucoup d’espoirs dans l’ancien Dogue, qui avait livré une très belle saison à Lille, avec 22 buts et 11 passes décisives en Ligue 1 avec le LOSC. Finalement, les choses ne se sont pas passé comme il le fallait et les Gunners seraient prêts à se séparer de l’attaquant ivoirien si une bonne offre venait à se présenter. La vente du joueur pourrait permettre au club de souffler et surtout de faire de économies sur son colossal salaire, qui pèse très lourd sur les dépenses d’Arsenal. « C’est un joueur imprévisible, qui a quelque chose de spécial. Il s’agit d’être régulier maintenant », juge son entraineur Mikel Arteta, qui continue de croire en l’attaquant éléphant. Pour l’ancien attaquant d’Arsenal des années 80 à 90, Alan Smith, aujourd’hui consultant sportif, qui espérait un réveil de l’Ivoirien lors de sa deuxième saison, il « doit apporter plus de cohérence dans son jeu ». Désormais, la question est de savoir si l’Ivoirien, lié à Arsenal jusqu’à juin 2024, acceptera de résilier son contrat si tôt ? La direction des Gunners pourrait se retrouver face à la situation de Mesut Özil, qui avait décidé d’aller au bout de son contrat malgré la menace d’une saison blanche.
Anthony NIAMKE
JDF TV
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