Les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2017 démarrent ce samedi 28 janvier 2017. Si plusieurs gros chocs sont annoncés, ils se disputeront sans les Éléphants éliminés en phase de poule.
La CAN 2017 amorce le stade des quarts de finale. Après une phase de poule rythmée, marquée par la sortie prématurée de poids lourds comme l’Algérie ou la Côte d’Ivoire, l’Afrique s’apprête à vivre, dès ce week-end des rencontres encore plus excitantes entre les huit nations qualifiées.
Grosses affiches
Cette deuxième partie de la compétition s’annonce déjà épique avec la très attendue rencontre SénégalCameroun. Favoris, le Sénégal, premiers du Groupe B devra aborder ce match avec un moral gonflé à bloc face Lions indomptables. Chacune des deux équipes aura en mémoire la finale de la CAN 2002 au Mali, où les Sénégalais avaient perdu 3 à 2, aux tirs au but contre les Camerounais. Autre terrain, autre affrontement possible, entre le Ghana et le Maroc, tombeur des Éléphants champions en titre. En cinq confrontations, les marocains comptent 2 victoires contre 1 pour le Ghana et 2 matchs nuls. Par ailleurs, la troisième grosse affiche pourrait opposer la RD Congo et l’Égypte, tous deux favoris, et enfin le Burkina et la Tunisie s’affronte- ront pour une place en demi-finale.
Grosse déception
Cela aura été un coup de massue pour la Côte d’Ivoire, qui ne figure pas parmi les équipes qualifiées pour les quarts de finale, alors qu’il était très attendu pour cette compétition. Eliminés au premier tour après une défaite (0-1) contre le Maroc, les Éléphants pour la 6è fois (1980, 1984, 1988, 1990, 2002, 2017) n’accèdent pas en quarts de finale d’une Coupe d’Afrique. Les Ivoiriens ont fourni une piètre prestation, loin d’être digne de leur rang. Le coach Michel Dussuyer, qui disposait pourtant de joueurs brillants, aura manqué son coaching et sa stratégie face à son homologue Hervé Renard qui, connaissant bien son adversaire, a su mettre en place un système empêchant les Ivoiriens de développer leur jeu. Malgré un réel potentiel, cette équipe ne semble pas encore prête à assumer le lourd héritage de la « Génération Drogba ».
Anthony NIAMKÉ