La Côte d’Ivoire est désormais qualifiée pour la CAN 2017 au gabon. Après une piètre prestation face aux sierra-Léonais, des questions se posent. Les champions d’Afrique 2015 pourront-ils rééditer l’exploit de Malabo ?
Un but partout. C’est le score final de la rencontre qui a opposé, le samedi 3 septembre l’équipe nationale de Côte d’Ivoire à celle de la Sierra Leone, au stade de la paix de Bouaké. Match comptant pour la dernière journée qualificative de la CAN 2017 au Gabon. Si le point (1) obtenu par nos pachydermes leur donne le droit de participer à cette prochaine CAN, il n’en demeure pas moins que leur pâle prestation au cours de cette rencontre n’a convaincu personne, et jette des doutes sur la suite.
Prestation médiocre
Depuis Malabo, la sélection ivoirienne ne fait plus peur. et son titre de champion d’Afrique semble plus se ressentir sur le papier que sur le terrain. Tout au long des éliminatoires de la CAN 2017, les joueurs n’ont pas été convaincants dans le jeu. Des six journées qualificatives, les Éléphants n’ont réalisé que quatre matchs nuls pour deux victoires (1-0 en aller contre le Soudan et 2-1 en retour contre le Gabon). Avec ces contreperformances réalisées par le champion d’Afrique qui doit défendre son titre, il y a de quoi se poser des questions.
Dussuyer à la hauteur ?
Depuis son arrivée à la tête de cette sélection le 20 juillet 2015, Michel Dussuyer n’a pas encore été à la hauteur des attentes du public ivoirien. Malgré cette qualification difficile pour Libreville 2017, beaucoup restent sceptiques quant aux chances de conserver le titre de champion d’Afrique. Problème de stratégie dans le jeu, et absence d’un « tueur ». excepté Yaya Touré, le coach n’a pas encore trouvé un vrai patron dans la récupération et la relance du jeu. Lors de la double confrontation contre le Soudan, il a même fait preuve de légèreté en alignant des joueurs en manque de temps de jeu. Il devra revoir sa copie pour pouvoir imiter un certain Hervé Renard.
Des raisons d’y croire
Malgré tout, les eléphants jouissent encore de leur statut de favori. Des joueurs comme Gervinho, Aurier, Bailly, Gradel, Serey Dié, Kodja et autres, peuvent créer la surprise. Tout est encore possible pour les Éléphants, à condition qu’ils y mettent le cœur.
Anthony NIAMKE