La championne de la Diamond League 2018, l’ivoirienne Murielle Ahouré, était le jeudi 11 octobre 2018, l’invité spécial du Lycée international Jean-Mermoz (LIJM) d’Abidjan où elle a échangé avec les élèves de Première et de Terminal ainsi que les professeurs de sport de l’établissement sur le thème : « Comment garder un mental de champion ».
La sprinteuse ivoirienne, Murielle Ahouré était le jeudi 11 octobre, la grande attraction du Lycée international Jean-Mermoz d’Abidjan. Ancienne élève de ce lycée, la championne est revenue sur les bancs, le temps de s’entretenir avec les élèves de cet établissement.
Cette rencontre, en effet, a été initiée par les anciens de ce lycée d’excellence, réuni au sein de l’Association des anciens élèves du Lycée international Jean-Mermoz (AMERMOZ), dont l’objectif majeur se résume en trois termes, notamment, Rassembler, Collaborer et Avancer.
« Le but de cette association est d’abord de mieux se connaitre une fois sortie de ce lycée, ensuite resté en contact et enfin s’entraider mutuellement afin d’avancer ensemble dans de meilleur condition », a expliqué le président de AMERMOZ, M. Jean-Louis Menann-Kouamé, par ailleurs Directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l'industrie de la Côte d'Ivoire (BICICI), filiale du groupe français BNP Paribas.
Accompagnée de son manager, Serge Doh et de M. Sahifoulaye Koné, également un ancien de ce lycée, Murielle Ahouré, a pendant environ 1 heure 30 minutes d’horloge, partagé sa passion avec son auditoire dans une ambiance bon enfant.
Son parcours scolaire et universitaire, ses premiers pas dans l’athlétisme, ses moments de gloire et d’échec, la sprinteuse a pu répondre à toutes les questions posées par les élèves.
D’ailleurs, sur la question de sa rivalité avec sa compatriote des pistes, Marie-Josée Ta Lou, elle s’est voulue très clair sur ce point. « En athlétisme, il n’y a pas de concurrence », lance-t-elle. « Quand je suis dans la course, je ne pense qu’au chrono et non à celle qui tente de me dépasser. Dans une course, c’est 90% de mental et 10% de physique », confie Murielle. « C’est un plaisir pour moi de savoir que nous sommes les deux sprinteuses sur qui compte toute la Côte d’Ivoire et au-delà toute l’Afrique. Si nous avons d’autres filles qui court aussi bien comme nous, cela sera un plus pour la Côte d’Ivoire », estime la championne.
Poursuivant, Murielle a partagé avec l’assemblée, ses ambitions. Au-delà de vouloir remporter la médaille d’Or aux 100 et 200 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, elle souhaite plus tard s’investir corps et âme dans l’humanitaire. « Je veux ouvrir un centre de haut niveau, pas forcément dans le sport, pour donner l’opportunité aux démunis de vivre et d’apprendre un métier », souhaite l’athlète de 31 ans, qui a révélé n’avoir aucun homme dans sa vie.
Présent en Côte d’Ivoire depuis le 4 avril 1961, le Lycée international Jean-Mermoz (LIJM) est un établissement scolaire français géré par la Mission laïque Côte d’Ivoire (MLCI), homologué par le Ministère français de l’Éducation Nationale, reconnu par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de Côte d’Ivoire et dirigé depuis cette rentrée scolaire par Mme DUPEYRON, Proviseure.
Depuis sa réouverture en 2014, le Lycée international Jean-Mermoz a connu une belle progression de ses effectifs. Il compte actuellement environ 2 200 élèves, de la maternelle à la Terminale, et connaît des résultats aux examens au-delà des résultats moyens des établissements scolaires en France.
Anthony NIAMKE