Les Éléphants de Côte d’Ivoire affronteront les Bareas de Madagascar dans une double confrontation les 14 et 17 novembre prochains, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Si le match aller à Abidjan se tiendra sans souci, la question du retour à Antananarivo pose problème, au vu des mesures prises par ce pays contre la Covid-19.
Interrompues après la deuxième journée, à cause de la pandémie du coronavirus, les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 vont reprendre le mois prochain. Mais cette reprise pourrait connaître des perturbations, liées aux mesures prises par certains pays africains par rapport à la Covid-19. C’est forte de la situation que la Confédération africaine de football (CAF) a prévu un plan B qui risque de contraindre certains pays à délocaliser leurs rencontres. Les Éléphants ivoiriens doivent affronter dans une double confrontation Madagascar. S’il n’y a aucun souci pour le match aller à Abidjan le 14 novembre, ce n’est pas le cas pour le retour, prévu le 17 novembre à Antananarivo. Les frontières de cette île sont encore fermées à cause de la pandémie et ce match pourrait être délocalisé.
Difficultés Selon le Directeur exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jean-Baptiste Sam Etiassé, face à cette situation complexe, la CAF propose deux solutions. Une première qui permettrait que les deux matches (Aller et retour) se jouent à Abidjan et une seconde qui imposerait aux Malgaches de disputer le match retour dans un pays voisin de la Côte d’Ivoire, comme le Ghana. « Il est prévu que nous envoyions une personne à Madagascar pour les réservations et la mise en place de la logistique. Mais, avec la fermeture de leurs aéroports, les Malgaches nous demandent des choses difficiles à faire », confie M. Etiassé. Il est question selon lui de prendre un avion et d’atterrir sur une autre île à des jours qu’ils auront choisis, puis de reprendre un autre avion pour rejoindre Antananarivo et ensuite embarquer dans un troisième pour rejoindre finalement le lieu de la rencontre. Tout cela pourrait contribuer à épuiser les joueurs. C’est face à cette situation préoccupante que la FIF a adressé un courrier à la CAF afin d’être située et de prendre des dispositions qui s’imposent.
Anthony NIAMKE