Après quatre années d’absence à la CAN, la Côte d’Ivoire retrouve la compétition à côté de l’ogre angolais, onze fois champion d’Afrique en 17 participations et évoluant sur ses bases. Les Panthères voudront récidiver.
Le tirage au sort de la 22ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball Dames, effectué le samedi 25 juin dernier à Luanda, place la Côte d’Ivoire dans la poule A avec l’Angola, le Sénégal, le Cameroun et la République démocratique du Congo. Au classement africain pour la saison 2013-2014, la Côte d’Ivoire occupait la 8ème place du handball féminin. Loin derrière le trio de tête composé de l’indéboulonnable Angola et des deux Congo (RDC et Congo Brazzaville). Le Cameroun occupait le 5ème rang. Malgré ce rang peu honorable, les Ivoiriennes ne perdent pas espoir. « C’est jouable. Si nous avons tous nos atouts, nous aurons notre mot à dire, vu que les athlètes sont confiantes et déterminées », affirme avec optimisme le colonel Ouéréga, président de la Fédération ivoirienne de handball. Les Ivoiriennes, bien que confiantes, redoutent cependant les nouvelles règles du handball qui permettent aux équipes de se renforcer avec des athlètes étrangers. « Nous n’avons que 63 millions de francs CFA comme budget. Dans ces conditions, il est difficile de solliciter un athlète étranger et de pouvoir payer sa prime », regrette Ouéréga Les joueuses locales ont démontré qu’elles sont capables de représenter la Côte d’Ivoire à Luanda. Les clubs de l’Africa, champion d’Afrique en 2008, et le Rombo, vainqueur de l’édition 2007, sont aguerris aux grandes compétitions. Avec une préparation optimale qui débute à la mijuillet, les filles du coach Mambo Elodie pourront réaliser l’objectif que se fixe la fédération, à savoir terminer la compétition dans le quatuor de tête au soir du 7 décembre. Et pourquoi pas être parmi les trois premiers, pour représenter l’Afrique au prochain championnat du monde de handball, qui se tiendra en 2017 en Allemagne.
Lambert KOUAMÉ