Initialement prévue pour mi-décembre, la compétition nationale de beach-volley est finalement reportée à janvier 2017. D’ici là, zoom sur deux disciplines quelque peu oubliées.
La Fédération ivoirienne de volley-ball a aussi en charge le beach-volley, une discipline jeune, qui n’enregistre que 8 ans de présence en Côte d’Ivoire. Si la base de ces deux sports reste la même, chacune des deux disciplines a ses règles de jeu. Alors que le volley-ball oppose deux équipes de 6 joueurs séparés par un filet sur une surface en bois ou synthétique, le beach-volley, oppose 2 équipes de 2 joueurs sur une plage ou un terrain recouvert de sable.
Parent pauvre
« Le volley-ball se joue en salle et malheureusement nous n’en avons pas assez », signale son président Sanga Koné. Une situation presque alarmante pour cette discipline qui compte 29 clubs séniors en 1ère et 2nde division (hommes et dames), et une trentaine de centres de jeunes. Mais la construction de salles en vue d’accueillir les Jeux de la Francophonie, qui auront lieu à Abidjan en juillet 2017, rassure les dirigeants de cette fédération. Hormis le manque d’infrastructures, le souci principal de la Fédération de volley-ball demeure les questions financières. « Nous avons besoin de plus d’argent pour développer cette discipline auprès des jeunes et surtout à l’intérieur du pays. Et aussi, pour permettre à nos athlètes d’être présents aux compétitions afin de remporter des médailles », confie Sanga Koné. Selon lui, la faible subvention de moins de 15 millions de francs CFA ne peut soutenir le programme de vulgarisation au plan national, de même que pour le beach-volley qui compte environ 300 pratiquants.
Espoirs
Malgré toutes ces insuffisances, le bilan de l’année 2016 reste positif. Au niveau national, tous les programmes d’activités ont pu se dérouler. L’équipe dames de l’ASEC Mimosas est arrivée 1ère sur 7 clubs, lors de la Coupe des clubs champions d’Afrique, à Yamoussoukro en août dernier. Au niveau du beach-volley, l’équipe nationale masculine a participé au 3è tour éliminatoire des JO de Rio en Tunisie, et qualifié une paire hommes et dames aux Jeux africains de Brazzaville 2015.
Anthony NIAMKÉ