Élu le samedi 25 janvier 2020 à la tête de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB), Mahama Coulibaly veut être celui grâce auquel se fera la renaissance du basket ivoirien. Il compte y parvenir par une stratégie et un programme bien ficelés, pour une discipline qui a connu bien des soubresauts.
Depuis le samedi 25 janvier 2020, le Président du Centre sportif d’Abidjan (CSA), Mahama Coulibaly, est le nouveau patron du basket-ball ivoirien. Il succède à Mathieu Agui-Miezan, après l’Assemblée générale élective de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB), avec 84% des voix. Pour ce mandat de quatre ans, il compte redorer, relancer et repositionner la balle au panier ivoirienne, avec un programme et une stratégie minutieusement élaborés, sous le slogan « Basket D’Ivoire ».
Sauver le basket ivoirien Pour le nouveau Président de la FIBB, tout commencera par une organisation professionnelle fédérale, avec une administration formelle et des contrats stables pour les fonctions-clés. Dont une direction administrative, une comptabilité, une commission pour le planning et les compétitions, des fonctions de marketing et multimédia, un responsable de la logistique et une Direction technique nationale plus dynamique. Pour Mahama Coulibaly, l’objectif est d’améliorer le cadre de travail par un programme patrimonial et de mettre en place les conditions d’une bonne gouvernance par un accès aux informations, tant pour les clubs que pour les partenaires publics et privés. « Mais cela devra passer par une révision des textes statutaires et règlementaires afin de les adapter aux réalités », confie-t-il. La formation sera de mise, avec le renforcement des capacités des différents acteurs, entraineurs, athlètes, arbitres, corps médical, etc. Une vaste campagne aura pour but de redynamiser le championnat des jeunes, afin qu'il soit national. La promotion des compétitions locales, pour remotiver les spectateurs ayant déserté le Palais des sports, est aussi une priorité du nouveau président, qui souhaite « évènementialiser » les compétitions de la FIBB. Pour ce qui est du sponsoring et du financement, il compte sur les droits TV et les droits d’image de la fédération. Vulgarisation et décentralisation font aussi partie de ce vaste projet, car Abidjan ne doit plus être le seul phare du basket ivoirien. Le social sera aussi de mise avec la promotion du genre et la réactivation du handi-basketball. Un cocktail appétissant, qui devrait pouvoir redonner vie au basket ivoirien.
Anthony NIAMKE