Julien n’est peut-être pas le bon « Chevalier » pour mener l’Asec Mimosas à la reconquête de sa grandeur passée.
Trois titres consécutifs de champion de Côte d’Ivoire entre 2021 et 2023, une Coupe nationale dans la foulée, mais depuis… plus rien.
Deux saisons blanches. Le trône est passé au FC San Pedro en 2024, puis au Stade d’Abidjan en 2025. Les Mimosas, eux, ne fleurissent plus. Julien Chevalier, à la tête du club depuis 2019, n’a pourtant pas un bilan catastrophique.
Mais il n’a pas non plus ramené l’Asec au sommet du football africain, là où les supporters rêvent encore de briller.
Et ce, malgré les promesses de recrutement tenues par Me Roger Ouégnin, le président omniprésent depuis 1989.
Historique champion avec 29 titres nationaux, l’Asec version « Chevalier » ne fait plus peur. Et l’image du technicien français, autrefois auréolé de succès, se fissure un peu plus après chaque faux pas.
Le dernier en date, ce samedi 13 septembre au Félicia : une défaite au bout du suspense face à la SOA, dirigée par un ancien de la maison, Félix Kouadjo. Un but assassin de Sangaré Souleymane à la 96e minute, et voilà le fauteuil de leader cédé aux Magnans d’Adjamé.
Alors, une question s’impose : qui protège encore Julien Chevalier ?
Les supporters, eux, n’en peuvent plus. Depuis 1998, aucun trophée continental. Et pendant que l’Académie MimoSifcom forme de jeunes talents qui s’envolent vite à l’étranger, l’équipe fanion piétine, sans réelle ambition africaine.
Le « Chevalier » de l’Asec ne fait plus rêver. Et dans un football moderne où les résultats dictent l’avenir, la patience des Actionnaires pourrait bientôt atteindre ses limites.
AK12