La Côte d’Ivoire, autrefois montrée du doigt pour sa vulnérabilité face au trafic de migrants, s’impose aujourd’hui comme un modèle sur le continent. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, lors de la 2ᵉ Conférence internationale de l’Alliance mondiale contre ce fléau, tenue le 10 décembre 2025 à Bruxelles.
Invité par la Commission européenne, le ministre a exposé au nom du président Alassane Ouattara les résultats tangibles de la stratégie nationale mise en œuvre depuis 2023. Cette dernière repose sur une prévention renforcée, une lutte soutenue contre les réseaux criminels et une protection accrue des populations vulnérables, en particulier les jeunes souvent ciblés par les passeurs.
Face aux États membres de l’Union européenne, aux partenaires internationaux et aux organisations spécialisées, Vagondo Diomandé a rappelé les efforts constants déployés pour réduire l’influence des trafiquants et renforcer les capacités des forces de sécurité intérieure. Cette progression marque un changement profond pour un pays qui, il y a quelques années encore, était considéré comme facilitateur du phénomène.
La conférence a été ponctuée par la signature d’une Déclaration conjointe alignée sur le Protocole des Nations Unies contre le trafic illicite de migrants, qui réaffirme la volonté collective de lutter contre ce crime transnational aux conséquences humaines lourdes.
En marge des travaux, le ministre s’est entretenu avec Llombart Cussac, directrice exécutive Afrique du SEAE, ainsi qu’avec Magnus Brunner, commissaire européen à la Migration. Ces échanges ont permis de consolider les partenariats stratégiques entre Abidjan et Bruxelles.
Cette reconnaissance internationale consacre un repositionnement majeur pour la Côte d’Ivoire, qui s’affirme désormais comme un acteur engagé et crédible dans la lutte mondiale contre le trafic illicite de migrants.
SYS
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