8 mars : où sont passées les femmes ?

Depuis des années, la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes attire de plus en plus de regards en Côte d’Ivoire. Mais les avancées sont difficilement notables et la crise sanitaire arrive comme un frein.

C’est un diagnostic assez mitigé établi lors de cette Journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 mars : la crise sanitaire liée à la Covid-19 a fait ressurgir, d’une part, les inégalités structurelles entre les hommes et les femmes qui subsistent dans certains domaines et, d’une autre part, la vulnérabilité des femmes à résister aux chocs économiques. L’information a été donnée par ONU-femme puis, reprise par Namizata Sangaré président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH). Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19. Une thématique qui a du mal à s’imposer dans un monde plutôt changeant. En Côte d’Ivoire, la situation de la femme était déjà problématique avant que n’éclate la crise sanitaire.

Diagnostic « Il y a eu des progrès. La Côte d’Ivoire a mis en place un cadre législatif pour que l’égalité hommes-femmes soit une réalité. Il y a que sur le terrain, les choses n’évoluent pas très rapidement. Les droits des femmes restent encore un problème », note Denis Yoraubat, président de l’Action pour la protection des droits de l’homme (APDH).  La crise sanitaire, selon lui, a légèrement fait fléchir la courbe avec notamment le nombre de cas de violences conjugales qui a augmenté. Mais, poursuit Denise Yoraubat, cette hausse a été répertoriée uniquement lors des premières semaines de l’avènement de la pandémie dans le pays. Les femmes ont-elles perdu leur emploi ? Pour lui, ce phénomène a le plus touché les hommes, en Côte d’Ivoire.

D’après le président de l’APDH, la crise sanitaire n’a pas assez perturbé la normalité pour qu’on lui mette tout sur le dos. « Pendant les législatives, on a vu que le quota de 30% de femmes n’a pas été respecté par de nombreux partis politiques. Les femmes elles-mêmes doivent se battre. Il ne faut pas qu’elle attendent qu’on leur déroule le tapis rouge », fait-il savoir.  Une position partagée par Traoré Maïmouna, épouse Diarra, vice-présidente de la Convention de l’assemblée des femmes musulmanes sunnites en Côte d’Ivoire (CFEMSCI). « La situation des femmes en Côte d’Ivoire, a évolué. Mais beaucoup reste à faire. Les blocages se situent au niveau des traditions. Tant que les mentalités ne changent pas à ce niveau, les femmes resteront toujours derrière », fait-elle savoir. Une tendance que veut  changer le CNDH. À entendre Namizata Sangaré, le combat doit être mené de concert avec l’organisation de la société civile.

Raphaël TANOH

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