Edouard Tanoh Aka : « Il faut sauver l’école ivoirienne »

Dans cette interview, Edouard Tanoh Aka, Président de l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (UNAPEECI), lance un cri du cœur afin de sauver l’école ivoirienne, du niveau primaire jusqu’à l’enseignement supérieur.

Comment expliquez-vous le blocage au niveau des soutenances du brevet de technicien supérieur (BTS) ?

Nos enfants obtiennent le BTS et payent les frais de la soutenance pour pouvoir valider le diplôme, et, à notre grande surprise, nous apprenons qu’il n’y a pas d’argent pour payer les enseignants qui assurent les soutenances. Ces épreuves sont bloquées. Pis, depuis plus de trois mois, certains d’entre eux attendent leurs attestations d’admissibilité et aucune explication n’est donnée. En plus de cela, il y a la question de la bourse des étudiants. L’enveloppe budgétaire de la bourse, extérieure comme intérieure, vaut à peine 15 milliards de francs CFA, quand d’autres pays, moins développés que le nôtre, ont des enveloppes budgétaires avoisinant les 50 milliards de francs CFA. Conséquence, beaucoup de nos étudiants ne peuvent même plus aller se former ailleurs.

En dehors de l’enseignement supérieur, il y a aussi le milieu de l’éducation nationale qui est confronté à de nombreux problèmes, notamment les grèves annoncées par les enseignants, qui demandent, entre autres, la suppression des cours le mercredi…

Les enseignants sont à la base de ce problème. Ce sont eux qui ont ouvert la boîte de Pandore pour les cours le mercredi, car ils dispensaient des cours privés aux élèves ce jour-là. C’était un business lucratif pour eux. Le ministère de l’Éducation nationale n’a fait que les accompagner dans leur idée. Donc je ne suis pas d’accord avec la position des enseignants. Sur les autres points, cependant, nous disons que les autorités doivent veiller à ce que l’école soit paisible cette année, en privilégiant la négociation. Il faut éviter les erreurs du passé.

Quel est votre avis sur le retour de l’assurance scolaire ?  

Cette assurance est une bonne chose. Nos enfants étaient laissés pour compte en cas d’accident survenu à l’école ou sur le chemin de l’école. Avec seulement 500 francs par an, l’enfant est couvert. Avant, il n’y avait pas certaines facilités, comme les payements en ligne. La société d’assurance avec laquelle nous avons passé le contrat reçoit désormais directement les payements.

Entretien réalisé par Raphaël TANOH

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