Donald Trump a officialis ce mardi 4 fvrier le retrait des tats-Unis du Conseil des droits de lHomme de lONU. Par un dcret excutif, le prsident amricain interdit toute future implication de son pays dans cette instance, o Washington ntait jusqualors quobservateur.
Ce retrait s’inscrit dans une politique plus large de distanciation vis-à-vis des institutions onusiennes. Le texte prolonge également la suspension du financement américain à l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, accusée par Israël d’avoir des employés impliqués dans les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. L’administration Trump justifie cette décision par un supposé biais antiaméricain de plusieurs organes onusiens.
L’UNESCO est aussi dans le viseur du président américain. Son conseiller, Will Scharf, a annoncé une révision du rôle des États-Unis dans cette organisation, déjà critiquée par Trump par le passé. De manière plus générale, la Maison-Blanche entend revoir l’ensemble des contributions financières de Washington à l’ONU, dénonçant des « disparités injustes » entre les États membres.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’attaque aux organisations internationales. Dès son retour à la présidence, le 20 janvier, il avait signé un décret actant le retrait des États-Unis de l’OMS, reprochant à l’agence onusienne sa gestion de la pandémie de Covid-19.
Avec ces nouvelles décisions, Washington renforce son isolationnisme et réaffirme sa volonté de rompre avec le multilatéralisme, une ligne politique chère à Trump depuis son premier mandat.
Siondenin Yacouba Soro