Le royaume chérifien s’apprête à lancer son deuxième satellite, le 21 novembre 2018. Le « Mohamed VI B » sera mis sur orbite par Arianespace depuis la station de Kourou, en Guyane.
Selon le communiqué d’Arianespace, ce satellite, développé par le consortium Thalès, Alenia Space et Airbus, pèse environ 1 110 kilogrammes. Il sera dédié aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et à la désertification, ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral.
Le Maroc sera le premier pays non européen à acquérir ce genre de satellite, qui permettra de capturer des images de surveillance de 50 centimètres et de surveiller de près tout ce qui se déplace au sol. Les objectifs affichés à travers l’acquisition de ce nouvel outil d’observation sont de contribuer à la lutte contre la migration irrégulière et la contrebande, à la traque des groupes jihadistes et à la surveillance des mouvements des pirates dans le golfe de Guinée, notamment.
D’un coût estimé à 500 millions d’euros, ce deuxième satellite marocain vient s’ajouter au « Mohamed VI A », lancé en novembre 2017.
Fatoumata Maguiraga