Dilma Rousseff, à la tête du Brésil depuis 2011, fait toujours face à un processus de destitution. Après l’approbation par une commission parlementaire d’un rapport recommandant aux députés de poursuivre le processus, la présidente brésilienne est sur la corde raide. Selon le journal brésilien O’Globo, « le rapporteur affirme détenir des indices sur un “crime en responsabilité” de Dilma Rousseff, qui a signé des décrets débloquant des crédits exceptionnels sans l’autorisation du Congrès, et a autorisé des “pédalages fiscaux” en recourant à des emprunts de banques publiques pour financer des programmes sociaux tout en les différant dans le temps ». Devra-t-elle partir ? Réponse en fin de semaine, après le vote des députéset des Sénateurs, qui devront se prononcer sur la destitution. Visiblement, le vice président et dauphin constitutionnel, Michel Temer, se tient déjà prêt, son discours d’investiture ayant fuité dans la presse. Cette bourde lui vaut désormais le surnom de « plus grand traitre du Brésil ». B.S