Depuis le 1er avril, et jusqu’au 30 novembre 2025, le Musée de Paris présente une exposition fascinante sur les espèces adaptées aux déserts chauds et froids. Le chameau, avec ses deux bosses, peut boire jusqu’à 200 litres d’eau en une seule fois, douce ou salée, grâce à ses reins qui filtrent le sel. Sa salive dissout les épines qu’il consomme sans dommage et ses deux paupières, dont une transparente, protègent ses yeux des tempêtes de sable. Il ajuste sa température corporelle pour limiter la déshydratation.
De son côté, le ténébrion, un insecte coléoptère des déserts tropicaux, capte l’humidité de l’air grâce à ses élytres – des ailes rigides lui servant de bouclier – et boit jusqu’à 40% de son poids en eau. Ces adaptations impressionnantes, étudiées pour lutter contre les effets du changement climatique, montrent comment la nature inspire des solutions durables. Ces espèces jouent un rôle vital dans l’équilibre écologique des déserts, où les températures dépassent souvent 45°C.