Los Angeles, deuxime plus grande ville des tats-Unis, vit lune des pires catastrophes naturelles de son histoire. Depuis mardi, des incendies incontrlables, aliments par des vents violents, dvastent la mgalopole californienne.
Les flammes, concentrées sur les foyers de Palisades et Eaton, ont déjà détruit plus de 2 000 bâtiments et coûté la vie à cinq personnes. Ces bilans, encore provisoires, témoignent de l’ampleur de la tragédie. Les quartiers cossus de Pacific Palisades ne sont plus qu’un champ de ruines, où des villas somptueuses se dressent désormais comme des carcasses noircies. Plus loin, les flammes de l’incendie Sunset ont atteint les emblématiques collines d’Hollywood, offrant un spectacle de désolation capturé par les passants du Walk of Fame.
Face à cette calamité, 130 000 habitants ont dû évacuer leurs domiciles, souvent dans l’urgence, emportant avec eux quelques effets personnels. Cette crise, d’une violence inédite, est un rappel cinglant de l’urgence climatique. Les experts pointent du doigt le réchauffement global, responsable de l’intensification des événements météorologiques extrêmes.
Entre scènes d’apocalypse et témoignages poignants, Los Angeles se réveille dans un paysage de cendres, avec à la fois la puissance destructrice de la nature et l’urgence d’agir.
Siondenin Yacouba Soro