A l’issue de leur audience qui s’est ouverte ce 01 février à la Haye au Pays-Bas, la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (Cpi) a décidé à l’unanimité, d’imposer des conditions à la mise en liberté de M. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Il s’agit de trouver un Etat disposé à les accepter sur son territoire et apte à faire respecter les conditions fixées par la chambre d’appel. Selon la chambre, ces conditions sont imposées pour protéger l’intégrité du processus judiciaire. La totalité de ces conditions qui sont entre autre leur mise à la disposition de la cour, l’obligation de résider dans un État membre de la CPI, seront communiquées un peu plus tard aujourd’hui.
La chambre d’appel a également chargé le greffier de la Cpi M. Peter Lewis d’identifier et de conclure des accords avec les Etat disposés à accepter M. Gbagbo et / ou Blé Goudé sur leur territoire et à faire respecter ces conditions imposées. M. Peter peut également prendre les dispositions provisoires appropriées et nécessaire concernant la mise en liberté assortie de conditions dans l’attente de la conclusion d’accords avec les Etats.
La Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo compte tenu du fait que sa seconde épouse, Nady Bamba et l’un de ses fils qui y résident. Quant à Charles Goudé, aucun pays pour le moment.
Pour rappel, les deux hommes avaient été acquitté 15 jours plutôt par la Cour pénale internationale, où ils étaient inculpés de crimes contre l’humanité.
Marie-Brigitte KOMONDI