La 2ème Conférence mondiale sur la Pollution de l’air et la santé s’est ouverte le 25 mars 2025 à Carthagène, en Colombie. Organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé, elle alerte sur une crise sanitaire mondiale silencieuse.
Chaque année, 7 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l’air, dont 4,2 millions à l’air ambiant et 3,8 millions à la pollution intérieure. Les particules fines (PM2.5), d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, s’infiltrent dans les poumons, atteignent le sang et provoquent AVC, cancers et maladies cardiaques.
Au Mali, la situation est très préoccupante. Selon la Banque mondiale, en 2020 le pays a enregistré 167,1 décès pour 100 000 habitants liés à la pollution de l’air (2020). Environ 77% des ménages utilisent encore le bois pour la cuisine. À Bamako, l’air est régulièrement classé « malsain à dangereux ».
La conférence appelle à des actions urgentes, notamment en Afrique, pour garantir un droit fondamental qui est de respirer sans risquer sa vie.