Le pape François n'avait jamais abordé le sujet directement. Dans l'avion qui le ramenait au Vatican après un séjour aux Émirats arabes unis, le Saint-Père a convenu mardi 5 février « qu’il y a eu des prêtres et aussi des évêques qui ont fait cela », reconnaissant que le sujet des agressions sexuelles sur des religieuses était encore d'actualité au sein de l'Église catholique. Selon lui, ce phénomène peut se rencontrer « partout », mais il est plus présent dans « quelques congrégations nouvelles et dans quelques régions. Cela fait longtemps que nous travaillons sur ce dossier. Nous avons suspendu plusieurs clercs, qui ont même été renvoyés en raison de cela », a confié le pape François, sans citer de noms ou de pays. Il a par ailleurs ajouté que quelques congrégations religieuses féminines qui ont été très liées à cette « corruption » ont été dissoutes, affirmant que l'Église ne pouvait pas se réfugier dans le déni.
