Des soldats nord-coréens reconstruisent depuis vendredi des postes de garde à la frontière avec la Corée du Sud, a indiqué un responsable militaire à l’agence de presse Yonhap. Ils avaient disparu depuis 2018 et la signature de l’accord entre les deux Corées. Un texte qui permettait d’apaiser les tensions frontalières. Mais la situation a récemment évolué. La semaine dernière, Pyongyang a lancé son premier satellite espion « Malligyong-1 » avec le soutien de Moscou, après deux tentatives infructueuses en mai et en août, d’après les services de renseignement de Séoul. Selon les experts, la mise en orbite d’un satellite espion opérationnel optimiserait la quête de renseignements nord-coréenne, en particulier sur son rival du Sud, en ayant accès à des données cruciales dans la perspective d’un conflit militaire. En réaction, Séoul a suspendu partiellement l’accord entre les deux Corées. De son côté, le Nord a purement et simplement abandonné l’accord dans sa totalité, en avertissant qu’il n’y serait « plus jamais lié ».