Réunis à Paris ce 29 mai 2018, quatre responsables libyens ont affirmé leur volonté de parvenir à un climat de paix à l’issue d’élections présidentielle et législatives fixés au 10 décembre 2018.
« Nous nous sommes engagés (…) à œuvrer de manière constructive avec les Nations Unies pour organiser (…) des élections dignes de foi et pacifiques et à respecter les résultats des élections lorsqu’elles auront lieu », dit « la déclaration politique » approuvée oralement par les quatre responsables, Faez El Sarraj, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, le Maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est du pays, le Président de la Chambre des représentants, Aguila Salah et celui du Conseil d’État, Khaled al Mechri.
Visiblement satisfait de cette déclaration, le Président français Emmanuel Macron a affirmé qu’il s’agissait d’un « moment historique pour les Libyens, fruit d’un travail de longue haleine pour accompagner une sortie de crise en Libye », avant de rappeler qu’il avait accueilli en juillet 2017 une première rencontre importante sur la Libye. Les forces de sécurité libyennes seront chargées de garantir le processus électoral, avec le soutien des Nations Unies, des organisations régionales et de la communauté internationale, ajoute le communiqué, qui annonce également des sanctions, sans dire lesquelles, pour ceux qui feraient obstruction au processus.
Fatoumata Maguiraga