Un sommet qu’Israël devait accueillir le mardi 18 février, rassemblant quatre pays d’Europe centrale, la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie et la Hongrie, qui constituent le « Groupe de Visegrad », n’a pas eu lieu. L’annonce a été faite lundi 17 février, à la veille de la rencontre, par le Premier ministre tchèque Andrej Babis, qui a pris acte de la décision de la Pologne de ne pas y participer.
Varsovie n’a pas supporté les accusations d’antisémitisme lancées à son égard par le tout nouveau chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz. Celui-ci a déclaré à la chaîne israélienne i24 que « de nombreux Polonais avaient collaboré avec les nazis et, comme l’a dit (l’ancien Premier ministre israélien) Yitzhak Shamir, les Polonais sucent l’antisémitisme avec le lait de leur mère ». Les paroles du ministre israélien des Affaires étrangères sont racistes et inacceptables », a réagi le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki. « Il est clair que notre ministre des Affaires étrangères n’ira pas au sommet ».