Le Burkina Faso est le théâtre depuis un certain temps, de nombreuses attaques terroristes. Le jeudi 14 février dernier, dans la province du Soum, à quatre kilomètres de la ville de Djibo, un médecin militaire et son assistant ont trouvé la mort suite à l'explosion d'un cadavre piégé. Six autres blessées. Le lendemain vendredi 15 février dans la soirée, un poste de douane, situé entre les villes de Bittou et Cinkansé, région du centre-est, a aussi subi une attaque. Bilan : quatre douaniers et un prêtre espagnol tués ainsi que des véhicules incendiés. Selon les sources de la Rfi, Le prêtre et son chauffeur avaient quitté la ville de Cinkansé pour Bittou lorsqu’ils ont rencontré sur leur chemin un groupe d’hommes armés. Suite à cette insécurité chronique enregistrée dans le nord et l'est du pays, 1,2 million de personnes seraient dans un besoin humanitaires très urgent selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA). Metsi Makhetha, coordinatrice résidente des Nations unies dans le pays lance ainsi un appel aux organisations humanitaires sur place et à l'international pour intervenir avant que la situation ne prenne de l’ampleur.
Ces mouvements interviennent quelque temps après que la présidence du G5 Sahel ai été confié, le 5 février dernier au Burkina lors de sa 5ème conférence tenue dans sa capitale.
Marie-Brigitte KOMONDI