4 millions de Togolais étaient appelés aux urnes le 29 avril dernier dans un double scrutin pour élire 113 députés et 179 conseillers régionaux qui ont vu une large victoire de l’Union pour la République (Unir), le parti au pouvoir. Lundi 13 mai à Lomé, la Cour constitutionnelle a confirmé ces résultats.
Pas de changement pour les résultats définitifs. La trentaine de recours déposé par les partis de l’opposition a été entièrement rejetée par la cour constitutionnelle. L’Union pour la république (Unir) rafle 108 des 113 sièges en jeu, l’Alliance pour la démocratie et le développement intégral (Addi) en obtient deux, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la république (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) se partagent les trois autres sièges.
Plusieurs partis de l’opposition ont dénoncé des fraudes au lendemain de ce scrutin. Des accusations documentées dans les dossiers des recours, souligne l’opposante Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson de la dynamique pour la majorité du peuple. « Notre pays, quand nous faisons le bilan de tout ce processus électoral, ce que nous retenons, c'est qu'il y a une incapacité congénitale de ce régime à pratiquer la démocratie. »