Le Président Turc Recep Tayyip Erdogan et le Vice-président américain doivent se rencontrer le 17 octobre afin d’obtenir un cessez le feu dans le nord de la Syrie, après l’offensive turque sur la région lancée le 9 octobre. Le président turc entend mener à bout son objectif de chasser « l’organisation terroriste ».
C’est une forte délégation américaine qui s’apprête à rencontrer le président turc ce jeudi. Le Vice-président sera accompagné du chef de la diplomatie, du conseiller à la Sécurité nationale et de l’émissaire américain pour la Syrie. Les autorités turques restent pour le moment insensibles aux menaces américaines de sanctions et peu inquiètes de l’incursion de la Syrie dans la ville de Minbej. D’autant que celle-ci sera vidée de ses combattants kurdes et aussi parce « c’est leur territoire », affirment-elles.
La France, le Royaume Uni, le Danemark, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède échangent sur l’éventualité de la mise en place d’un tribunal international pour juger les jihadistes étrangers en Irak.
Une question cruciale, qui se pose au moment où plusieurs milliers de combattants du groupe État Islamique, dont environ 3 000 étrangers détenus dans des prisons sous contrôle kurde et environ 12 000 autres dans les camps de déplacés du Nord-est de la Syrie.
Fatoumata Maguiraga