Zambie : Musèlement et répression avant les élections

Amnesty International dénonce en Zambie une répression de plus en plus croissante à l’approche des élections générales, qui se tiendront en août. Un climat qui empêche l’opposition et la société civile de s’exprimer et de mener campagne librement.

À quelques semaines des élections présidentielle et législatives qui se tiendront le 12 août 2021, Amnesty International dresse un bilan peu reluisant de la démocratie en Zambie. « Nous avons observé dans le pays, notamment depuis cinq ans, une répression de plus en plus brutale des droits humains, qui se caractérise par des attaques éhontées contre toute forme d’opposition », a déclaré Deprose Muchena, Directeur pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. « Des chefs de file de l’opposition, des journalistes, des organes de presse et des militants ont été pris pour cibles et dénoncer des faits de corruption ou des violations des droits humains imputables à des représentants de l’État est devenu plus dangereux. Les manifestations sont empêchées ou dispersées au moyen d’une force illégale et parfois meurtrière, et les personnes qui protestent contre la corruption subissent des actes d’intimidation et de harcèlement », ajoute l’ONG. Le Front patriotique (PF), dirigé depuis 2016 par le Président Edgar Lungu, entend gagner de nouveau. Il est arrivé au pouvoir en 2011, après la victoire de Michael Sata, décédé pendant son mandat en 2014. Depuis qu’Edgar Lungu lui a succédé, la situation des droits humains s’est nettement détériorée.

Arrestations d’opposants

Pour la présidentielle, Edgar Lungu va retrouver son rival de 2016, Hakainde Hichilema, qu'il n'avait devancé que de 100 000 voix, dans un contexte d'abstention massive (43%). Pour avoir contesté ce résultat, Hichilema avait passé quatre mois en prison pour trahison. Cette fois, il est à la tête d'une alliance de l'opposition. Le rapport d’Amnesty International relève aussi des arrestations de chefs de file de l’opposition pour avoir critiqué les autorités. En 2017, le chef du Parti progressiste uni (UPP), Saviour Chishimba, a été arrêté et détenu pendant plusieurs jours après avoir critiqué la décision du gouvernement d’instaurer un état d’urgence à la suite d’une série d’incendies volontaires dans la capitale, Lusaka. En 2019, le dirigeant du parti des Patriotes pour le progrès économique (PEP), Sean Tembo, a été arrêté pour diffamation car il avait exprimé son inquiétude quant à l’achat d’un avion présidentiel à 400 millions de dollars américains en pleine crise de la dette publique.

Boubacar Sidiki Haidara

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